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Le Crusoé, Dijon (21)

30 avril 2022

Le Crusoé, Dijon (21)

Voilà plus de deux ans que nous ne nous étions pas produits au Crusoé pour cause de pain de mie !

Quelle joie de retrouver ce magnifique et confortable endroit, quel plaisir de rejouer avec les copains sur scène et de voir que le public s’est également déplacé en nombre pour ce concert.

La salle est pleine, ambiance chaleureuse et bruissante que nous savourons depuis les coulisses.

L’heure de monter sur scène arrive, il faut laisser le trac derrière nous et foncer. C’est un frisson toujours renouvelé qui nous pousse et nous élève.

On attaque avec Breathe. Catastrophe, je n’entends rien dans mes oreillettes…. C’est l’angoisse, une panne ? Ah, non, j’ai juste oublié d’allumer mon pack de ceinture qui envoie le son dans les ears

monitors. Après deux ans de disette musicale, on perd un peu ses automatismes. Bourde réparée ! Feu, c’est parti pour de bon cette fois.  On enchaine sans temps mort avec One Of These Days qui

pose instantanément une ambiance tendue, sombre et inquiètante, on est dans de l’hyper floydien extrait de l’album Meddle sorti en 1971. Arrive ensuite Us And Them et Pat, saxophoniste, coqueluche de tous les photographes et mascotte du public entre en scène sous une acclamation nourrie. Le spectacle se déroule comme prévu, les grands morceaux de Pink Floyd s’enchainent avec les projections vidéo en fond de scène, climax atteint avec The Great Gig In The Sky. Pascal Troussel aux lights exploite avec brio les ressources de la salle et Jean Michel Lechenet de L&S Production cisèle un son ample, puissant, au spectre large, un son organique, floydien qui ravi l’assistance et la direction de la salle.

Welcome To The Machine, Pigs, Comfortably Numb pour finir en standing ovation, des étoiles plein le cœur et une petite larme de joie au coin de l’œil. Il faut maintenant tenir jusqu’au prochain concert. Hâte, si hâte !

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